Oundle (U.K.) juin 2010

Vogalonga (20/05 au 24/05/2010) à Venise

Chaque année je reviens de la Vogalonga en me disant "C'est la dernière année où je participe !"
Il y a toujours ces imprévus auxquels je ne résiste pas et qui font que la lagune de Venise "n'est, chaque fois, ni tout à fait la même ni tout à fait une autre (Paul Verlaine)".
Après ma 5ème Vogalonga, je m'émerveille encore, de l'aventure humaine de mon club. Ses valeureux membres organisateurs, ne défaillissent même pas devant les vols d'outils précieux, les avaries dans les coques de nos yolettes à l'arrivée au Tronchetto, un lit manquant à l'hôtel, et tout ce qui m'a échappé au moment où je fais ce compte-rendu , presque 6 mois plus tard !
Au départ, combien de fois avons-nous chargé, déchargé, rechargé les yolettes du CAC et celle des autres clubs que Jean-Marc Fage transportait ? D'abord problème de remorque. Puis, le camion flambant neuf aux circuits électriques défectueux. Alain, Jean-Claude et surement d'autres ont même posé une demi-journée de congés pour aider à réparer en vain. Jean-Marc a loué un nouveau camion.
On a pu partir. Tous ! Même celui qui a gardé tous ses points de permis entre Paris et Beauvais à 170 km/h !
Cette année il y avait deux départs. Celui officiel pour la Vogalonga le vendredi, et celui des invités de Jean-Marc, 2 jours avant, pour un périple à l'île de Torcello à 2 yolettes et 3 solos. 
Evidemment, c'est Torcello, qui a motivé ma 5ème participation. Je me surprends encore à rêvasser dans mon train de banlieue, à toutes ces intonations d'azur et de lagune ! Cette île chatoyante, multicolore Burano, et les îlets ocres avec une ruine plantée comme une bougie sur un sablé.
Escortés par le bateau moteur vénitien de Jean-Marc (cet homme a des appuis partout dans le monde où il y a de l'eau !) je découvrais les talents de barreur de Jean-Claude qui dans les étroits canaux de Torcello faisait pivoter notre yolette à 45° sans arrêter la propulsion nécessaire à la manoeuvre, sans heurter les hors-bords bling bling, ni les murs ou tout simplement nos pelles. Les ordres d'une précision suisse : demi coulisse, maintenant, 1 & 2 dénagez rouge (ou vert), 3 & 4 pelles à plats puis, "3 & 4 nagez vert (ou rouge) - 1 & 2 partout quart de coulisse"
Confiants, donc obéissants, les galériens découvraient la prouesse réalisée sur les photos de Catherine qui nous guettaient postée sur le pont du diable, appareil-photo au poing. D'ailleurs, elle a su repérer les lieux où capter les points de vue insolites. A Torcello et le jour de la Vogalonga !
La décence veut que je taise l'élégant restau du déjeuner sur l'île et la sieste qui a suivi dans les jardins de l'ancien monastère... Jean-Marc sachant parfaitement où se cachait le robinet du tuyau d'arrosage ! Signé Jean-Marc ! aussitôt suivi par Boris et Solène. Ben tiens ! ils sont à bonne école.
Je tais aussi les commentaires de la soeur supérieure du couvent où nous avons été hébergés les deux premières nuits. Et j'ai tu, jusqu'à ce jour, qu'Eric Saillard laisse béante sa porte de chambre une fois déshabillé, alors que Catherine est partie aux toilettes juste à côté de la chapelle. Que de souvenirs !
Je passe aussi sur les détails du "Boat-people SECU" avec tous les touristes accompagnateurs à bord (et leurs munitions : bières, eau, pas seulement minérale, etc.) qui s'est ensablé dans la lagune, au retour, où la fatigue, les mauvaises conditions météo, et les équipages recomposés mais décomposés ne savaient plus quel cap tenir. Mais le bar à côté du jardin de Santa Héléna doit être
un autre pôle magnétique méconnu.
Le jour J : Vogalonga édition 2010. Allez-donc taper Vogalonga 2010 sur Google. Les images vaudront bien tout mes discours assommants.

 

Martine Lefebvre

Rando Resto (11/04/2010) à Port Cergy

La traversée de Paris (29/09/2009)

Dimanche 20 septembre, 4h30 du matin, le réveil sonne !


Mais pourquoi me suis-je inscrit à cette randonnée ?
Nos étions 20 à avoir répondu à l'invitation d'Eric pour traverser Paris de bon matin. 

Quatre yolettes du CAC au milieu d'une armada de 160 embarcations au départ, de nuit, à 7h, de Sèvres à Paris et retour en passant par Boulogne, l'Ile Seguin, la Tour Eiffel, le Pont Alexandre III, le zouave de l'Alma, Notre Dame, L'Ile de la Cité.
Plus de 30 km. 
Le seul jour de l'année où il est possible de ramer dans Paris, avant le départ des
bateaux-mouches.


La tour Eiffel avait la tête dans les nuages à notre passage, mais le ciel bleu est apparu au retour. Nous avons pu déjeuner au soleil vers midi dans le magnifique Centre Nautique et ses 8 hangars à bateaux à faire rêver tout Président de club.
Bref, une superbe randonnée ! Merci Eric de nous avoir motivés et pour ton organisation parfaite de ce déplacement.


Emmanuel Watine