Vogalonga 2017

Voilà c’est fait, on est revenus de Venise… ! Pourquoi ne pas commencer par la fin pour une fois.

On a ramené toutes nos yolettes, complètes, la camionnette et la remorque, nos 20 rameurs, et nos 11 accompagnateurs, tous entiers et réjouis de cette escapade.

Fabuleuse randonnée autour de la lagune, accompagnés par près de 8000 rameurs, tous types d’embarcations, hautes en couleurs, des mots toujours aimables en allemand, en italien, en anglais … les accrochages pas rares entre les bateaux ou les rameurs…

Et ce après un convoyage de bateau le samedi, en fin de journée, sur le Gran Canale, mais plus encore dans les remous de la lagune en face de la Place St Marc. Certains ont rempli leur bateau, ainsi que leurs têtes…Ah oui, la mise à l’eau à partir de pontons inadaptés, c’est épique.

Et pour le reste, les photos parlent d’elles-mêmes.

Merci à tous les participants, chauffeurs, organisateurs, et promis on retournera à Venise, mais pas tout de suite.

Evidemment, ça se prépare à l’avance, plus d’un an en l’occurrence, donc on est juste dans les temps pour sélectionner une nouvelle destination pour 2018.

Rando resto à port Cergy (02/04/2017)

Encore une belle rando restau

Cette année nous étions 20 inscrits, dont un absent de dernière minute. 
4 Yolettes au départ, c'est encore une belle année. Cela reste une randonnée appréciée car la 1ère pour les débutants de l'année 
et ceux qui ne débutent plus et surtout la 1ère des beaux jours qui recommencent.

Après la réunion de composition des équipages des organisateurs, et la préparation de tout le matériel nécessaire par les participants, C'est avec une joie immense que nous sommes empressés de nous mettre en rame en direction de l'Oise.

Chacun se motivait facilement avec ces jolis paysages, qui changent de notre bassin. Certains diront que cela reste des arbres et de l'eau, J'en conviens, mais l'eau n'est pas la même et le soleil qui brillait là-bas de mille feux était plus chaud.Le restaurant reste un moment agréable devant son immense baie vitrée, et aussi les jolis commentaires du patron et sa classe légendaire qui ne change pas. 

N'est ce pas les aveyronnais ? D'ailleurs sa femme nous le confirmait en levant les yeux au ciel, surement pour lui dire de nettoyer quelques toiles d'araignées rester au plafond !

On a bien mangé, enfin certains plus que d'autres et bien bu, enfin certains plus que d'autres aussi et pas forcément les mêmes. Pour ma part, je n'ai bu que de ce fabuleux jus de raisin, puisque l'eau en carafe avait un petit goût. Il vaut mieux ne pas être malade pour le retour et assurer auprès de ses partenaires.

Je remercie notre 3 sur ma yolette pour sa participation active et son silence. La prochaine fois pense à dire un petit mot quand même, même si je sais qu'avec Frédéric, Mickaël et Ariane sur un bateau ce n'est pas facile d'en placer une.
Quoi ? j'apprends à l'instant que nous n'avions pas de numéro 3, car c'est l'absent qui n'a pu venir !
J'étais tellement concentré sur mes hauteurs de main et ma préparation de pelles que je n'avais pas remarqué. Tout s'explique alors et surtout je comprends pourquoi j'ai tant transpiré pour compenser son absence, alors que Mika faisait de jolis cris de canard, que Fred parlait aux arbres et qu'Ariane trouvait que l'on ne ramait pas assez vite pour doubler tout le monde.

Nous avons terminé comme chaque année par un sprint sur le final, pour tenter de choper la corde du confluent, que l'on a gagné par la volonté et la ruse de l'hypnose de notre barreuse sur le barreur adverse.

Après l’appontontage (c'est quand on arrive au ponton, pour les débutants), on a tout nettoyé, compté combien on était, et nous sommes rentrés chacun chez soi, pour se dire combien c'est bien l'aviron à Andrésy, assis dans le canapé (non non je suis pas le seul!).

A l'année prochaine...

 

Olivier

Traversée de Paris (25/09/2016)

Bien sûr le samedi après midi fut consacré au transfert des 2 yolettes. A ce propos, merci à tout ceux qui ont aidés et aux chauffeurs Mickaël et Eric. Sur place, cela permit aux nouveaux de découvrir les lieux et de se rendre compte du nombre de participants qu'il y aurait le lendemain.

C'est avec les yeux qui piquent qu'on s'est tous retrouvé à 5h15 le dimanche au Franprix pour le départ vers cette traversée de Paris magique. Départ en 2 voitures.
Moi je n'avais pas dormi de la nuit pour peaufiner ma hauteur et préparation de pelles sur rameur USB sous Windows 10.

Dans la voiture, nous avons encore révisé toutes les techniques, comme vu aux JO, pour être sûr de revenir, ensemble et sur le bateau en étant sec. Mes coéquipiers dans la voiture étaient contents de ne pas dormir, et d'échanger de bonnes astuces d'aviron, pendant la route. :-)
En arrivant, nous avons senti la pression monter, et constaté que d'autres personnes, environ 1000 avaient aussi les yeux qui piquaient et la tronche en biais.
Dès 6h, s’enchaînent le bruit, les appels au ticket de petit déjeuner, les message de se mettre à l'eau, mais tels des zombies, les participants, dont beaucoup d'étrangers, ne font que ce qu'ils veulent.

Nous faisons la queue pour un dernier pipi avant de partir pour les 26 km mesurés au GPS, et oui Alain désolé on a raté le dernier virage (pour faire 28km officiel), vers pont de Sèvres, pris dans les embouteillages retours.
Conseil aux futurs participants, rien ne sert de faire la queue pour les toilettes, il fait tout noir sur les parkings de camion/remorques, et l'on peut ressentir l'air frais de la pelouse ce qui est revigorant avant une grande randonnée comme celle là.

Ensuite on se bouscule, et on se laisse emporter par la foule. Pour la mise à l'eau, j'avais l'impression que les dieux portaient notre bateau... tellement il y a de monde, avec des techniques originales. L'année prochaine, je vais soumettre le lancer de yolette chargée, avec 2 séances d'entraînements à Andrésy, on sera prêt.
On pourra aussi partir de nuit d'Andrésy à 1h du mat avec les yolettes sur la Seine, on arrivera à 5h au club de Sèvres. Cela nous laissera 1h30 pour les pauses pipi et petit déj. Ensuite on repart mais les yolettes seront déjà dans l'eau. A soumettre à l'organisateur !

Bon continuons, nous sommes donc sur la Yolette, sur l'eau et l'on s'éloigne en petite vitesse (on a pas l'habitude) du ponton, entouré de centaines de bateau qui croyaient qu'on les avait pas vus. Pffff, ridicule. On se fait discret nous aussi, et on s'équipe dans le noir avec notre barreur qui doit se réveiller sous peine de toucher et donc rejouer la fin de Titanic. C'est après 15/20 min d'attente, qu'un signal lumineux se déclenche sur le pont devant le club et que tout le monde s'élance sur la Seine, libre de toute circulation commerciale jusqu'à 11h.
Bien sûr avec la puissance musculaire de notre Yolette, nous nous retrouvons très vite, et bien, comment dire, entouré des mêmes centaines de bateau que tout à l'heure.

Là, nous assistons au lever du jour, à l'arrivée du soleil, et à l'approche des plus beaux monuments de Paris, que le barreur a la chance de voir et de nous décrire.
Bien sûr, quand on lui demande le nom du pont au dessus de notre tête, il  nous rappelle de suite qu'il faut ramer, avec la nage, et en touchant l'eau avec les pelles si possible, car il s'enrhume sinon. Du coup tous les ponts s'appellent pareils, c'est dommage.

Arrivé vers une grande construction pointue en fer au milieu de Paris, tout le monde se plante en plein milieu (véridique comme si sur l'autoroute on s’arrêtait sur sa voie pour prendre une photo). Je dis autoroute, car avec notre vitesse, (parfois l'avant de la Yolette se levait tellement qu'on frôlait les ponts) on a du mal à les voir de loin, les cons... currents qui s’arrêtent comme ça.
Mais nous on est malins, enfin notre barreur !  et on continue sans s’arrêter. C'est après qu'on a appris que c'était une dame de Fer, pas le barreur, le monument, suivez s'il vous plaît.

C'est entre les Iles de la Cité et Saint Louis qu'on entame le 1/2 tour. Et là, on a fait une petite pause bien méritée. Le barreur a changé avec la nage, et en regardant dans nos affaires, on a découvert qu'on nous avait échangé nos gourdes contre du champagne bien frais. Comptant sur notre plainte au retour, on a du se résigner à le goûter quand même pour se rafraîchir, et même si cela ne fut pas une partie de plaisir, il fallait bien lutter contre la déshydratation.

Nous sommes repartis et avons décider de tout donner pour les 13km du retour. Quelqu'un a dit qu'on avait dit la même chose pour l'aller, je n'ai plus de souvenir.
La magie opère alors, car nous sommes toujours de dos, vous en conviendrez, mais comme c'est le même paysage qui défile dans l'autre sens, on se dit qu'on le voit différemment, Certains ont dit que j'avais un plus grand verre qu'eux, je n'en suis pas sûr !!

Le retour s'effectue 30% plus vite au GPS, car nos muscles sont chauds bouillants, et nos ampoules aux doigts éclairent la route. L'arrivée au ponton doit être gérée par Roissy avec un appontage toutes les 10 secondes.
Il est alors 10h30, et nous devons enchaîner avec le démontage/chargement sur la remorque. Le ciel bleu et le soleil, nous ont un peu quittés pour de la grisaille et de la petite pluie qui heureusement n'a pas tenu longtemps.

On part ensuite déjeuner, en se demandant pourquoi on s'était levé si tôt, mais tout le monde confirme que ça en valait la peine. Petit repas complet sympa, avec le débriefing et la bonne humeur.

Et puis on est rentré à Andrésy pour tout ranger, toujours dans la bonne humeur et l'entraide.

Voilà, excusez la drôlerie du récit, mais on a vraiment passé un super WE, merci à tous, aux avignonnais Patrick et Benoit, à ceux qui sont venus filer un coup de main le samedi, aux coéquipiers/coéquipières, pour ces fabuleux moments.

A refaire, bravo le CAC !!!